Faire des invocations en francais dans la priere – Cheikh Rouhayli

Faire des invocations en francais dans la priere - Cheikh Rouhayli

Qu’Allah vous fasse du bien. Celui-ci demande : Quel est le jugement concernant l’invocation (du‘â’) pendant la prosternation ou avant le salut final en utilisant une autre langue que l’arabe pour ceux qui ne la parlent pas ?

Réponse : Le principe de base dans la prière est qu’elle doit être en arabe, du début — quand le musulman dit Allahu Akbar — jusqu’à la fin quand il dit As-salâmu ‘alaykum. Aucun mot étranger à l’arabe ne doit y entrer.

Si le musulman ne connaît de l’arabe que la lecture de la Fâtiha par exemple, et quelques invocations et formules de rappel (adhkâr), alors il doit apprendre ces invocations en arabe. Il n’y a aucun mal à ce qu’on les lui écrive dans sa langue, mais en lettres de sa langue.

Par exemple : Subhâna Rabbiyal-A‘la mais écrit avec les lettres de sa langue ; Subhâna Rabbiyal-‘Azîm de même ; Allâhumma ighfir lî également. Jusqu’à ce qu’il les apprenne.

Et il n’y a pas de mal à ce qu’il les garde avec lui pendant la prière, qu’il ait le papier avec lui : lorsqu’il s’incline il lit Subhâna Rabbiyal-‘Azîm, quand il se prosterne il lit Subhâna Rabbiyal-A‘la, et il fait cela jusqu’à ce qu’il les mémorise.

S’il lui est impossible de les apprendre, qu’il ne sait ni les lire ni les dire même dans sa langue, alors il n’y a pas de mal à invoquer en dehors de l’arabe pendant la prière surérogatoire (nâfilah).

Mais pour la prière obligatoire (faridah), non, on ne dit rien d’autre que l’arabe. Voilà ce qui m’apparaît à ce sujet.

Retour en haut