Enseigner aux gens les règles de la religion le vendredi aux gens ! Cheikh Al Shouway'ir qu'Allah le préserve
Il dit : « Y a-t-il un livre dont le prédicateur peut s’inspirer pour préparer ses sermons du vendredi ? »
Regarde, parler du sermon du vendredi est un sujet très important et nécessite une longue discussion. Mais parmi les points les plus importants liés au sermon du vendredi, l’un des plus essentiels est d’enseigner aux gens les règles de leur religion. Efforce-toi de leur enseigner les règles de leur religion, de leur faire connaître Allah, exalté soit-Il, et de leur faire connaître Ses jugements, de leur faire connaître Allah par Ses noms et Ses attributs, et de leur enseigner les jugements qu’Il a légiférés pour les gens, qu’il s’agisse des règles juridiques ou des règles de bienséance.
Voilà les choses les plus importantes. Si, par exemple, la moitié des fidèles sortent de la mosquée avec un bénéfice qu’ils ne connaissaient pas auparavant, alors à ce moment-là tu auras bien accompli ta mission. C’est pourquoi observe les fidèles de ta mosquée et veille à leur enseigner quelque chose qu’ils ne savaient pas auparavant.
Comment leur enseigner cela ? En connaissant leur niveau. Sache ce qu’ils ignorent et enseigne-leur. Et choisis le langage qui leur convient pour leur parler.
Deuxièmement : rappelle-leur ce qu’ils ont oublié. Certaines personnes abordent un principe qui peut être résumé en deux minutes et en font un discours d’une demi-heure juste pour insister dessus. C’est ce qui est recherché : l’insistance sur ce qui est essentiel.
Les spécialistes disent à ce sujet : « Celui qui t’écoute n’est vraiment attentif qu’aux quatre ou cinq premières minutes. » Puis après cela, son attention diminue, et dans de nombreux moments, il perd même la concentration avec toi. C’est la nature humaine.
Et les jeunes qui étudient dans les diplômes pédagogiques, les professeurs de méthodologie et de pédagogie, disent : « Donne l’essentiel de ton contenu au début du cours, car à la fin, ils ne retiendront pas. »
Regarde la signification de cela : au début du cours, tout est clair et bien suivi, mais vers la fin, lorsque les concepts précis arrivent, il n’y a presque plus personne avec toi, ou très peu. C’est une nature humaine commune à tout le monde. Et les spécialistes de l’éducation et de l’enseignement l’ont bien souligné.
C’est pourquoi expose directement l’idée que tu considères comme importante à enseigner ou à faire comprendre.
Autre point important : veille à délaisser ce qui est inutile. Par exemple, si l’idée comporte une transmission et un texte, contente-toi du texte. Pourquoi dire « untel a dit » et « untel a rapporté » ? Contente-toi d’apporter un texte législatif et une idée directe.
Multiplier les preuves pour une seule idée est utile dans la polémique et le débat, mais dans le cadre de l’exhortation et des sermons, apporte la preuve claire. Je ne dis pas qu’il faut délaisser la preuve, au contraire, car à l’origine il faut impérativement apporter des preuves tirées du Livre et de la Sunna.
Et plus le prédicateur fonde ses paroles sur des preuves du Livre et de la Sunna, plus son sermon sera illuminé, et c’est cela la Sunna, sans aucun doute. Regarde les sermons des compagnons : ils ne contiennent que des versets et des textes religieux.
Mais ce qui est inutile, délaisse-le. Certains frères disent même : « Inutile de dire : rapporté par untel fils d’untel… » Car cela prend du temps et pousse ton auditoire à se concentrer sur quelque chose dont il ne profitera pas. Ils ne sont pas des étudiants en science, et la plupart des gens…
Et certains prêcheurs, je les ai entendus dans des sermons dire : « Rapporté par al-Bukhârî dans son Sahîh d’après Sa‘îd ibn Abî Sa‘îd al-Maqburî, d’après son père… » C’est-à-dire qu’il commence à me montrer qu’il mémorise les chaînes de transmission… et ainsi de suite.
Ce genre de choses doit être évité. Apporte ce qui est direct et le plus utile pour les gens, autant que possible.
Et la clarté vient d’Allah, exalté soit-Il. Parmi l’éloquence, il y a une forme de magie — et cette éloquence vient d’Allah. Et la réussite vient d’Allah, exalté soit-Il.
يَقُولُ: هَلْ مِنْ كِتَابٍ يَسْتَرْشِدُ بِهِ الْخَطِيبُ لِكِتَابَةِ خُطَبِهِ يَوْمَ الْجُمُعَةِ؟
شُوفْ، خُطْبَةُ الْجُمُعَةِ الْحَدِيثُ عَنْهَا مُهِمٌّ جِدًّا، وَتَحْتَاجُ إِلَى حَدِيثٍ طَوِيلٍ، وَلَكِنْ مِنْ أَهَمِّ الْمَسَائِلِ الْمُتَعَلِّقَةِ بِخُطْبَةِ الْجُمُعَةِ أَنْ تُعَلِّمَ النَّاسَ أَحْكَامَ دِينِهِمْ.
اِحْرِصْ عَلَى تَعْلِيمِهِمْ أَحْكَامَ دِينِهِمْ، مِنْ مَعْرِفَةِ اللهِ عَزَّ وَجَلَّ، وَمِنْ مَعْرِفَةِ أَحْكَامِ اللهِ عَزَّ وَجَلَّ، مَعْرِفَةِ اللهِ بِأَسْمَائِهِ وَصِفَاتِهِ، وَمِنْ مَعْرِفَةِ أَحْكَامِهِ الَّتِي شَرَعَهَا لِلنَّاسِ، سَوَاءٌ كَانَتِ الْأَحْكَامُ الْفِقْهِيَّةَ أَوِ الْأَحْكَامَ الْآدَابِيَّةَ.
هَذِهِ أَهَمُّ الْأُمُورِ، فَلَوْ أَنَّ نِصْفَ الْمَسْجِدِ يَخْرُجُونَ بِفَائِدَةٍ لَا يَعْرِفُونَهَا قَبْلَ ذَلِكَ، فَإِنَّكَ حِينَئِذٍ تَكُونُ قَدْ أَحْسَنْتَ.
وَلِذَلِكَ اُنْظُرْ فِي أَهْلِ مَسْجِدِكَ، وَاحْرِصْ عَلَى أَنْ تُعَلِّمَهُمْ شَيْئًا لَمْ يَكُونُوا قَدْ عَلِمُوهُ قَبْلَ ذَلِكَ.
وَكَيْفَ تُعَلِّمُهُمْ ذَلِكَ؟ أَنْ تَعْرِفَ مُسْتَوَاهُمْ، فَمَا الَّذِي لَا يَعْرِفُونَهُ تُعَلِّمْهُمْ إِيَّاهُ، وَمَا هِيَ اللُّغَةُ الَّتِي تُنَاسِبُهُمْ لِتُكَلِّمَهُمْ بِهَا.
وَالْأَمْرُ الثَّانِي أَنْ تُذَكِّرَهُمْ مَا نَسُوهُ. بَعْضُ النَّاسِ قَدْ يَأْتِي بِمَبْدَإٍ يُخْتَصَرُ فِي دَقِيقَتَيْنِ، وَيَجْعَلُهُ فِي نِصْفِ سَاعَةٍ مِنْ بَابِ التَّأْكِيدِ، وَهُوَ الْمَقْصُودُ.
حَتَّى يَقُولُ الْمُتَخَصِّصُونَ فِي ذَلِكَ: إِنَّ الَّذِي مَعَكَ لَا يَقْبَلُ مَعَكَ إِلَّا أَوَّلَ خَمْسِ دَقَائِقَ أَوْ أَرْبَعِ دَقَائِقَ، ثُمَّ بَعْدَ ذَلِكَ يَقِلُّ، يَقِلُّ، حَتَّى يَأْتِيَ فِي كَثِيرٍ مِنَ اللَّحَظَاتِ فَاقِدَ الْإِدْرَاكِ مَعَكَ أَوْ فَاقِدَ التَّرْكِيزِ مَعَكَ.
هَذِهِ طَبِيعَةٌ بَشَرِيَّةٌ، وَالشَّبَابُ الَّذِينَ يَدْرُسُونَ فِي الدِّبْلُومِ التَّرْبَوِيِّ، مُدَرِّسُو الْمَنَاهِجِ وَطُرُقِ التَّدْرِيسِ، يَقُولُونَ: أَعْطِ مَادَّتَكَ فِي أَوَّلِ الْمُحَاضَرَةِ، فَإِنَّ آخِرَهَا لَنْ يُقْبَلَ مَعَكَ.
اُنْظُرْ مَعْنَى الدَّرْسِ: أُصُولُهُ فِي أَوَّلِ الدَّرْسِ مَاشِيَةٌ مَضْبُوطَةٌ، أَمَّا آخِرُ الدَّرْسِ فَلَمَّا جَاءَتِ الْمَفَاهِيمُ الْخَاصَّةُ، مَا مَعَكَ أَحَدٌ – أَوْ أَكْثَرُهُمْ – هَذِهِ طَبِيعَةٌ بَشَرِيَّةٌ فِي كُلِّ النَّاسِ، وَقَدْ قَالَهَا الْمُخْتَصُّونَ فِي التَّرْبِيَةِ وَالتَّدْرِيسِ.
وَلِذَلِكَ ائْتِ بِالْفِكْرَةِ مُبَاشَرَةً، الَّتِي تَرَى أَنَّهَا مُهِمَّةٌ تَعْلِيمًا أَوْ تَفْهِيمًا.
وَكَذَلِكَ مِنَ الْأُمُورِ الْمُهِمَّةِ الَّتِي احْرِصْ عَلَيْهَا: احْرِصْ عَلَى أَنْ تَتْرُكَ مَا لَا فَائِدَةَ مِنْهُ.
فَإِذَا كَانَتِ الْفِكْرَةُ فِيهَا نَقْلٌ وَنَصٌّ، فَاكْتَفِ بِالنَّصِّ عَنِ النَّقْلِ.
لِمَاذَا أَقُولُ: قَالَ فُلَانٌ، وَقَالَ فُلَانٌ؟
اِئْتِ بِنَصٍّ شَرْعِيٍّ وَفِكْرَةٍ مُبَاشِرَةٍ.
كَثْرَةُ الْمُؤَيِّدَاتِ لِأَمْرٍ وَاحِدٍ تَنْفَعُ فِي الْحِجَاجِ وَالْمُنَاظَرَةِ، أَمَّا فِي الْوَعْظِ وَالْخُطَبِ فَائْتِ بِالدَّلِيلِ الْوَاضِحِ.
لَا أَقُولُ: لَا تَتْرُكِ الدَّلِيلَ، بَلْ الْأَصْلُ أَنَّهُ لَابُدَّ مِنَ الْأَدِلَّةِ مِنَ الْكِتَابِ وَالسُّنَّةِ.
وَكُلَّمَا كَانَ الْخَطِيبُ يُرِيدُ الْأَدِلَّةَ مِنَ الْكِتَابِ وَالسُّنَّةِ، كُلَّمَا كَانَتْ خُطْبَتُهُ عَلَى نُورٍ، وَهِيَ السُّنَّةُ لَا شَكَّ.
وَانْظُرْ فِي خُطَبِ الصَّحَابَةِ كُلِّهَا، آيَاتٌ بَلْ نُصُوصٌ شَرْعِيَّةٌ، لَكِنْ مَا لَا فَائِدَةَ فِيهِ فَدَعْهُ.
حَتَّى بَعْضُ الْإِخْوَانِ يَقُولُ: حَتَّى لَوْ لَمْ تَقُلْ «جَاءَ مِنْ حَدِيثِ فُلَانِ بْنِ فُلَانٍ»، فَإِنَّ هَذَا يَأْخُذُ وَقْتًا، وَيَجْعَلُ الَّذِي مَعَكَ يَسْتَغْرِقُ وَقْتًا فِي التَّرْكِيزِ فِيمَا لَنْ يَنْتَفِعَ بِهِ.
فَهُوَ لَيْسَ طَالِبَ عِلْمٍ، بَلْ أَغْلَبُ النَّاسِ، بَلْ بَعْضُ الْخُطَبَاءِ أَسْمَعُهُمْ، حَضَرْتُ خُطْبَةً يَقُولُ فِيهَا: «رَوَى الْبُخَارِيُّ فِي الصَّحِيحِ، مِنْ طَرِيقِ سَعِيدِ بْنِ أَبِي سَعِيدٍ الْمَقْبُرِيِّ عَنْ أَبِيهِ» – يَعْنِي يُرِيدُ أَنْ يُظْهِرَ لِي أَنَّهُ يَحْفَظُ الْأَسَانِيدَ وَيَذْكُرُهَا – وَهَكَذَا.
فَمِثْلُ هَذِهِ الْأُمُورِ تُتْرَكُ، فَائْتِ بِالْمُبَاشِرِ وَالْأَنْفَعِ لِلنَّاسِ قَدْرَ اسْتِطَاعَتِكَ.
وَالْبَيَانُ مِنَ اللهِ عَزَّ وَجَلَّ، إِنَّ مِنَ الْبَيَانِ لَسِحْرًا، وَالْبَيَانُ مِنَ اللهِ عَزَّ وَجَلَّ، وَالتَّوْفِيقُ



